CATHOLICISME ET FASCIME EN ARGENTINE II

Publié le par ChrisLaur

 

C´était déjà annoncé en 2006 (Voir l´article précédent), ça recommence en 2007.
Le vatican a l'air de ne pas être contre tout cela puisqu'il ferme pieusement les yeux et n'a pas l'air d'être gêné par l'activisme d'extrême droite des ses membres argentins, nostalgiques des époques de dictatures fortes, de fers rouges et d'hérétiques jetés a la mer une pierre au cou.........
bligblogheaderfd3.jpg
Des organismes des Droits de l’homme de Lujan (Province de Buenos Aires, tous les ans il y a un énorme pèlerinage catholique de Buenos Aires à La basilique de Lujan, environ 50km, et une procession avec l´effigie de la vierge de Lujan) ont répudié hier l’action « des Catholiques fondamentalistes » qui dimanche 19 août ont menacés et ont intimidé des journalistes, à l’occasion de la Dixième Rencontre de Formation Catholique qui a eu lieu à Villa Marista. Ils l'ont fait au moyen d'un document intitulé « L'autre campagne de l'Église », auquel ont souscrit l'Association des Mères de la Plaza de Mayo (Mères de disparus), la Commission des Droits de l’homme, la Commission pour la Mémoire et la Commission des Familles et Amis des Disparus de Lujan. (Disparus =  les victimes de la dernière dictature, en général torturés et assassinés et dont on a jamais retrouvé les corps, environ 32000)
Comme l’ont indiqué les représentants de ces organisations, ont aussi adhéré au rejet le Quartier général de Droits l’homme de la Municipalité, la Commission de Droits de l’homme du Conseil Délibératif et l'intendant Miguel Prince, qui s'est engagé à signer un décret déclarant «personnes non grata » de cette ville l'évêque Antonio Baseotto et le docteur Antonio Caponetto, les deux principaux référents qui ont pris part à la Rencontre mentionnée, effectuée à Lujan.
« Autre campagne » le document – dont le titre est une référence directe au livre « L'autre campagne du Jamais Plus », de Miguel Etchecolatz, condamné pour violations des droits de l’homme pendant la dernière dictature militaire – a été présenté hier après-midi à la Maison Municipale, lors d’une conférence de presse, dont ont pris part María Rocio Palazzo (Mères), Eduardo Racedo et Esther Vilieri (Commission de DDHH) et David Vergara (Parents et Amis).
Après avoir fait une référence au jugement qui de l'ex curé de la Police De Buenos Aires Christian Von Wernich
(Le curé qui est jugé pour avoir aidé a torturer des prisonniers), les organismes ont alerté que « dans notre ville un groupe d'activistes fondamentalistes catholiques viole les principes de notre hospitalité en produisant une attitude de supériorité insultante (…) Utilisant l’arrogance et le dédain qui n’ont à voir avec l'esprit chrétien ». « Défenseurs de la discorde, du séparatisme, la ségrégation et la discrimination, dirigés par l'évêque Antonio Baseotto, ils montrent un messianisme obscurantiste propre aux époques médiévales », ont indiqué et ont souligné que « avec une attitude menaçante, provocatrice, intimidante, ils viennent en pèlerinage dans notre ville en offensant la mémoire de nos disparus ».
« Cette "autre campagne" de l'église Catholique n'exprime pas l'esprit qui devrait justifier son inclusion dans la Constitution Nationale », ils ont considéré et ont déploré leurs « oraisons mensongères et trompeuses, avec des terminologies propre des harangues déstabilisatrices et putschistes », en référence aux expressions de Caponnetto relatives au gouvernement national. « Nous pensons que des personnages comme Caponnetto et Baseotto doivent être considérés "personnes Non Grata" dans notre ville », ont indiqué les organismes et ont exprimé « leur solidarité avec les travailleurs de presse qui en remplissant leur tâche ont fait l'objet de menaces et de persécutions ».
« Nous réaffirmons notre compromis avec la mémoire, la vérité historique et avec la dénonciation de ceux qui veulent confondre le peuple et le distraire du grand objectif que signifie construire une grande Argentine d’intégration, juste et souveraine », le document finit par « Nous allons les attendre »
En dialogue avec les medias, Vergara a suggéré que les frères Gristelli (présentés comme « gardes du corps d'Erchecolatz »), membres de l'organisation de la Rencontre, « seraient des cadres opérationnels, de formation militaire ».
« Ils mettent en péril le système démocratique, parce qu’ils méprisent les medias, qui sont des organes fondamentaux du système démocratique ».

Publié dans Athéisme

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article